Botulisme en Indre-et-Loire : quelle est cette maladie rare ?
Les autorités sanitaires suspectent plusieurs cas de botulisme après l’hospitalisation en réanimation de cinq personnes ayant consommé des conserves de pesto à l’ail des ours, mardi 10 septembre. Le point sur le botulisme, sa gravité, ses causes et ses symptômes.
Une enquête a été ouverte mardi 10 septembre après l'hospitalisation en réanimation, à Tours, de cinq personnes ayant mangé des conserves de pesto à l'ail des ours, les autorités soupçonnant ces bocaux d'en être à l'origine. Les patients, tous majeurs, « sont actuellement en réanimation, conscients, intubés, ventilés » au CHRU de Tours, avait précisé Patrice Latron, préfet d’Indre-et-Loire.
« Sur la base d'indices convergents », les autorités sanitaires suspectent des cas de botulisme liés à l'ingestion « d'un produit qui s'appelle Ô p'tits Oignons, qui est un pesto à l'ail des ours, produit en Touraine », selon le préfet. La priorité est désormais de « valider scientifiquement l'hypothèse du botulisme et puis de leur assurer le meilleur traitement possible » ainsi que de faire de « la prévention pour éviter que d'autres personnes ne consomment le produit » suspecté.
Affection neurologique grave, le botulisme est une maladie rare en France. « L’incidence moyenne s’est stabilisée depuis 1980 autour de 20 – 30 foyers par an, impliquant le plus souvent chacun un à trois malades », souligne l’ Institut Pasteur, dans une fiche maladie publiée en mai 2019. La maladie est cependant mortelle dans 5 à 10 % de cas. En septembre 2023, seize clients avaient été identifiés comme « cas suspects de botulisme » après avoir mangé des sardines en conserve de fabrication artisanale dans un restaurant touristique du centre de...
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