Catastrophes naturelles : pourquoi les femmes en meurent plus que les hommes

Les femmes sont plus impactées que les hommes face au dérèglement climatique et aux catastrophes naturelles qui en découlent, signale un rapport du Cese, dont « Le Parisien » se fait l’écho ce mardi 14 mars.

Les femmes subissent de plein fouet le changement climatique. Un rapport publié par le Conseil économique, social et environnemental (Cese) ce mardi 14 mars 2023, et relayé par « Le Parisien », fait état d’une « inégalité de genre », face aux catastrophes naturelles. Selon l’institut, qui représente la troisième assemblée constitutionnelle de la République, une femme est plus susceptible de mourir qu’un homme, lorsqu’elle est exposée à un ouragan, une inondation ou une vague de sécheresse.

Plusieurs faits historiques illustrent cette réalité : « Lors du cyclone de 1991 qui avait fait 140 000 morts au Bangladesh, 90 % des victimes étaient des femmes et le pourcentage était de 70 % lors du tsunami de 2004 », précise Aminata Niakaté, membre de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité du Cese, citée par nos confrères. De nombreux facteurs expliquent cette inégalité. « Elles meurent en plus grand nombre lors de catastrophes naturelles et industrielles parce qu’elles sont plus pauvres, moins informées, moins bien prises en charge aussi », détaille le Cese. Et d’ajouter qu’« en cas de catastrophe, les violences sexistes et sexuelles à l’encontre des femmes sont démultipliées ».

Lire aussi >> Les femmes plus inquiètes du réchauffement climatique

Les femmes sous-représentées dans les prises de décision politiques sur le climat

Ces disparités existent aussi bien dans les pays pauvres que...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi