« Un cauchemar sans fin » : la victime des deux rugbymen français se livre sur son état psychologique
La femme qui a porté plainte contre Oscar Jegou et Hugo Auradou pour viol s’est confiée au « Parisien » dimanche 22 septembre sur son état psychologique. « Je ne peux pas penser au futur », dit-elle.
Elle décrit vivre un « cauchemar sans fin ». La femme qui accuse les deux rugbymen français, Oscar Jegou et Hugo Auradou, de viols s’est exprimée sur son stress post-traumatique dans une interview au « Parisien » dimanche 22 septembre. Elle avait témoigné une première fois dans l’émission « Envoyé Spécial » sur France 2 début septembre, décrivant les circonstances de l’agression.
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« Je suis démoralisée, angoissée », débute-t-elle. « Je souffre d’attaques de panique, je fais des cauchemars toutes les nuits, me réveille en pleurant et criant. Je ne dors plus », détaille-t-elle. La plaignante explique « restée enfermée » et prendre « beaucoup de médicaments ». « Je prends les jours les uns après les autres. Un jour, je suis bien, le suivant, mal », affirme-t-elle. Elle confirme avoir fait plusieurs tentatives de suicide, comme l’avait annoncé son avocat.
La plaignante décrit ensuite les conséquences sur son corps. « J’ai si mal aux genoux que je ne peux pas m’accroupir ni rester très longtemps debout [...]. Les avocats des joueurs essayent de faire croire que ces blessures sont la conséquence d’une maladie qui générerait des marques pour de simples contacts avec la peau. Mais comment ils expliquent les douleurs ? », demande-t-elle. Selon les rugbymen...
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