Cautérisation : définition, indications, déroulement de l'intervention, effets secondaires

La cautérisation la plus connue, celle dont on parle dans le langage courant, est la cautérisation nasale pratiquée par un ORL lorsque le nez saigne. Cet acte se réalise le plus souvent en consultation. Cette intervention est faite à l’aide de produits chimiques ou d’un courant électrique.

C'est la technique chirurgicale qui consiste à appliquer un acide (cautérisation chimique) ou un courant électrique (cautérisation électrique) sur un vaisseau qui saigne afin de stopper le saignement.

La cautérisation électrique, ou appelé dans ce cas électrorésection ou électrocoagulation peut être également employée pour l’exérèse ou la destruction de tissus malades.

La cautérisation nasale consiste à coaguler les petits vaisseaux de la muqueuse nasale qui saignent (c’est la fameuse « tâche vasculaire qui saigne »). Ces petits vaisseaux sont situés à la partie antérieure de la cloison nasale, qui sépare les deux fosses nasales.

Le geste de cautérisation consiste à brûler soit avec un produit chimique, soit avec une pince bipolaire électrique.

Si la technique électrique est plus efficace, la chimie suffit dans la plupart des cas. Trois produits chimiques peuvent être utilisés : l’acide chromique, l’acide trichloracétique ou encore le nitrate d’argent.

La technique de cautérisation nasale ne nécessite pas de préparation particulière en amont. Certains professionnels prescrivent une pommade cicatrisante et hémostatique (pommade HEC) avant afin d’aider à arrêter le saignement et à traiter la tâche (...)

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