Dans certains cas, refouler ses émotions négatives serait bon pour la santé mentale, selon une étude
Une récente étude a révélé que ne pas extérioriser ses émotions négatives pourrait, dans certains cas, être bénéfique pour la santé mentale. Un constat délicat, puisque la société nous pousse désormais à plus souvent mettre le doigt sur ce que l'on ressent.
Tristes, heureux, ou en colère, les humains ont besoin d'extoriser leurs émotions afin de mieux les comprendre et les apprivoiser. Dans une société où l'évitement émotionnel est fortement déconseillé, certains chercheurs s'accordent à dire que refouler ses émotions négatives pourrait parfois être meilleur pour notre santé mentale. Mais alors, dans quels cas ?
Quand faut-il réprimer ses émotions ?
« Nous connaissons tous l’idée freudienne selon laquelle si nous supprimons nos sentiments ou nos pensées, ceux-ci restent dans notre inconscient, influençant pernicieusement notre comportement et notre bien-être », explique Michael Anderson, co-auteur de l'étude, à Science Daily. Mais d'après le spécialiste, cette affirmation philosophique pourrait en fait être erronée.
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Pour pouvoir affirmer que refouler ses émotions négatives pouvait être bénéfique, Michael Anderson et ses collègues de l'Université de Cambridge ont demandé à 120 participants d'imaginer des scénarios qui pourraient potentiellement se produire au cours des deux prochaines années. Ainsi, les volontaires ont dû penser à vingt peurs et inquiétudes qu'ils craignaient de voir se produire, mais également vingt espoirs et rêves et 36 évènements neutres. Les scientfiques ont ensuite proposé deux options à chacun des participants : nourrir ces scénarios en y...