C'est mon histoire : « Un fétichiste m'a branchée en pleine rue »

Quand on trotte aux heures de pointe sur 12 centimètres de talon, il faut s’attendre à faire des rencontres étonnantes, hallucinantes même !

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« J’ai eu, à un moment, l’impression que quelqu’un me suivait. » Ce soir-là, j’étais pressée. Il fallait absolument que je passe chez le cordonnier récupérer les clés de mon appart. Le matin même, j’avais décidé d’en faire un double, car « on ne sait jamais », comme dit souvent ma grand-mère. La boutique fermait à 19 heures. Mais impossible d’écourter ma réunion. Il était moins dix lorsque je suis descendue du bus. Evidemment, le cordonnier était situé à l’autre bout de la rue. Et la rue ressemblait plutôt à un boulevard. Neuf minutes, maintenant huit, c’était jouable. A moins que la boutique ne ferme plus tôt, ce ne serait vraiment pas de bol. Pas de temps à perdre, donc. Je marchais au-dessus du sol en dépit de mes stilettos très hauts (12 centimètres). Rien ne pouvait m’arrêter. Pas même les mémères à chien ou les bobos à poussette. Comme l’éclair, je fendais tout sur mon passage telle une championne de slalom géant sur les pentes enneigées de Chamonix. Dans ma fulgurante lancée, j’ai eu, à un moment, l’impression que quelqu’un me suivait. « Arrête ta parano », me suis-je dit tout de suite sans même me retourner. A cette heure-ci (18 h 59), la rue était bondée. Rien d’anormal donc à cette promiscuité entre congénères en balade. Par prudence, j’ai quand même jeté un coup...

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