Chanel Miller, violée et retrouvée inconsciente derrière des bennes à ordures : "Devant le tribunal, mon agresseur a affirmé que j’avais apprécié ce qu’il se passait"

Six ans après avoir été violée sur un campus américain lors d’une fête universitaire, Chanel Miller a décidé de parler. C’est dans un livre, déjà best-seller aux États-Unis, que Chanel, longtemps appelée "Emily Doe", a décidé de raconter son histoire. Une histoire aujourd’hui traduite en France dans "J'ai un nom" aux éditions du Cherche midi.

Son histoire, c’est celle de son viol, en 2015, par un homme, un sportif de haut niveau, que la justice et la presse américaine ont à l’époque érigé en martyr. Pire : Brock Turner (c’est son nom) se verra écoper de seulement six mois de prison, une peine divisée par deux suite à sa bonne conduite.

Au micro de Yahoo, celle qu'on a retrouvée inconsciente derrière des bennes à ordures raconte la douleur, l’humiliation, l’injustice, et les conséquences, désastreuses, sur sa vie et sa sexualité. Chanel Miller est devenue le symbole des victimes de viol sur les campus. Son nom sera inscrit sur une plaque commémorative à Stanford (Californie), à l’endroit où a eu lieu, en 2015, l’agression qui a bouleversé sa vie à jamais.