"Chaos" : dans ce porno féministe, les femmes prennent le pouvoir !

"Chaos" : dans ce porno féministe, les femmes prennent le pouvoir ! - Pia Ribstein
"Chaos" : dans ce porno féministe, les femmes prennent le pouvoir ! - Pia Ribstein

Enjeux féministes, sororité, relations toxiques, plaisir féminin... Dans un film porno ? C'est le défi une nouvelle fois relevé par la cinéaste Anoushka avec "Chaos", sa dernière oeuvre pour adultes diffusée ce samedi 2 décembre sur Canal+.

Porno et féminisme ?

Deux mots qui ne sont pas antinomiques dans l'oeuvre de la cinéaste indé Anoushka. Au gré de ses films X, la réalisatrice propose effectivement une vision intime et politique de la pornographie, réappropriée par-delà les clichés pour sexistes en mal de sensations, les scénarios éculés, les corps-objets beaucoup trop banalisés dans le porno dit "mainstream". Le désir féminin y occupe une vraie place, loin d'un surjeu factice et mécanique.

"Je veux montrer le corps des femmes et les sexualités avec éthique, bienveillance et surtout militantisme, dans un cinéma qui a longtemps été dominé par les hommes, pour les hommes", expliquait-elle dans les pages de Terrafemina l'an dernier. Rebelote avec son nouveau film : Chaos, diffusé ce 2 décembre sur Canal + à 00:16 (la fameuse case du premier samedi du mois). Un projet ambitieux que ce sixième long métrage : "C'est mon film le plus personnel et le plus fort", promet d'emblée sa réalisatrice.

C'est l'histoire douce amère d'une femme, Charlie, qui va chercher à se "réparer" après une relation toxique, auprès d'autres femmes, dans un centre "sororal". Un pitch qui entremêle enjeux de société forts, idéal collectif (la sororité) et... Sexualité bien sûr. Car il s'agit avant tout de se réapproprier son propre corps.

"Une expérience unique"

Chaos, qui se définit comme une "expérience cinématographique unique" portant sur le...

Lire la suite


À lire aussi

La transphobie tue : le procès des meurtriers de Brianna Ghey le démontre avec fracas
"Je vieillis !" : on commente son physique ? Jennifer Lawrence ironise
On a vu "Le temps d'aimer", et Anaïs Demoustier y est immense