Charcuterie : comment bien la choisir et l'intégrer à une alimentation saine ?
Rillettes, pâtés, saucissons, jambons… les charcuteries font partie de notre patrimoine gastronomique. Selon la Confédération Nationale des Charcutiers Traiteurs, il existerait pas moins de 450 spécialités en France. Mais les charcuteries entrent dans la catégorie des produits "à limiter", car elles sont riches en sel et en graisses saturées. Elles sont aussi souvent classées dans les aliments ultra-transformés, du fait d’ajout d’ingrédients (lactose, dextrose…) et d’additifs (conservateurs, colorants…) peu recommandables. Faut-il pour autant les bannir de nos assiettes ? "Non, répond sans hésitation le médecin nutritionniste Jean-Michel Lecerf. Ce sont des produits goûteux que les gens apprécient et le plaisir fait partie de l’équilibre alimentaire. Ce qui est important, c’est de les manger avec modération".
Bonne nouvelle, les charcuteries ne contiennent pas seulement du gras et du sel, elles renferment également quelques bons nutriments. "Il y a des protéines de bonne qualité, ce qui est intéressant pour les personnes âgées dont les besoins en protéines sont accrus. Mais aussi du fer, en particulier dans le boudin noir, ce qui est un plus pour les jeunes femmes qui sont souvent déficitaires. Il y a du zinc, impliqué dans l’immunité, et des vitamines du groupe B, qui servent notamment au métabolisme énergétique. Le saucisson sec est un produit fermenté qui, comme le fromage, renferme des probiotiques" décrypte le médecin. Il faut garder en tête que les produits les plus intéressants (...)
