Charles III, atteint d'un cancer : mais qui pourrait le remplacer s'il n'est un jour plus en capacité de gouverner ?

En fin d'après-midi, le lundi 5 février, les Britanniques ont appris que leur roi, Charles III, était atteint d'un cancer. Dans un communiqué officiel, Buckingham Palace a en effet levé le voile sur la maladie du Monarque, lui qui a été récemment opéré de la prostate. "Au cours de la récente intervention pour une hypertrophie bénigne de la prostate, un problème distinct a été constaté" et des "tests ultérieurs ont permis d'identifier une forme de cancer". Et le père des princes William et Harry a d’ores et déjà "entamé un programme de traitements réguliers, au cours duquel les médecins lui ont conseillé de reporter ses activités publiques". Si pour l'instant, on ne connaît pas précisément la nature de sa maladie, la situation est tout de même inquiétante. Mais que prévoit le protocole de la famille royale en cas d'incapacité de son roi à gouverner ? Depuis 1937, une réglementation très précise à ce sujet est en vigueur.

Appelée "the Regency Act", cette loi permet de déterminer l'incapacité à gouverner du souverain en raison d'un problème physique ou psychique. Puis, elle désigne également la personne qui devra assurer le pouvoir par intérim. Et seules quelques personnes peuvent être désignées : Camilla Parker-Bowles, en sa qualité de reine, le Lord Chancelier, le Lord Chief Justice, le Master of the Rolls et le président de la Chambre des communes. Comment la personne est-elle alors nommée ? Il est ainsi nécessaire qu'au moins trois des personnes citées se mettent d'accord sur (...)

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