Chatouiller jusqu’à l’orgasme : est-ce vraiment possible ?

Le chatouillement en rebute certains mais en excite d’autres, jusqu’à l’orgasme. Ce fétichisme du guili porte un nom scientifique et hors de la chambre à coucher, intéresse les chercheurs.

Le guili, nouveau fétiche que l’on ne soupçonnait pas ? Une étude récente de l’université Johannes Gutenberg de Mayence en Allemagne, repérée par « The Guardian », montre que sur 719 participants, 88 % ont déjà connu un plaisir sexuel provoqué par des chatouilles. Cette préférence a un nom, la knismolagnie. Si près de la moitié des personnes interrogées ont déclaré pouvoir atteindre une satisfaction sexuelle sans chatouillement, un quart des adeptes du guili n’atteignent l’orgasme que par ce biais.

Lire aussi >>  BDSM : quelles sont les habitudes des Français·es ?

Exutoire sexuel et intimité décuplée

Les scientifiques ont identifié différents rôles dans l'interaction chatouilleur-chatouillé ainsi que différentes méthodes et intensités de chatouillement. « Le chatouillement est une activité intime qui requiert un certain niveau de confiance mutuelle. Il peut créer des liens entre les individus et servir d’exutoire à l’énergie sexuelle », explique un communiqué. Ainsi, ce rapport de force implique de développer une grande confiance dans l’autre personne, une forte intimité, un auto-contrôle élevé (pour certaines personnes, le chatouillement est presque intolérable, alors, parle-t-on de pratique BDSM ?). Bref, tout cela promet une relation sexuelle plus intense.

Des racines dans l’enfance ?

Mais l’interprétation la plus intéressante de ces travaux porte sur l’origine du fétiche. Les chercheurs expliquent...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi