Chez Uber, plus de 1000 agressions sexuelles en 2020

La société Uber, qui avait déjà été épinglée pour ses problèmes de sécurité, vient de publier un rapport faisant état de plus de 3000 signalements, dont 998 cas d’agressions sexuelles et 141 cas de viols.

Peu après l’enquête de CNN de 2018 qui épinglait Uber et Lyft sur leur manque de sécurité pour les usagèr·es, les deux applications mobiles de services de transports avaient promis davantage de transparence et des mesures accrues pour lutter contre les agressions sexuelles. Entre autres, un bouton avait été mis en place dans l'application Uber, et la société avait renforcé la vérification des antécédents de ses chauffeurs. Pourtant, dans un rapport de 78 pages qui analyse les données des années 2019 et 2020, de nombreux incidents sont encore à déplorer.

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Une baisse des signalements de 38% imputable au Covid

Dans son dernier rapport rendu public, Uber affirme avoir reçu 3 824 signalements des cinq catégories les plus graves d'agressions sexuelles, allant du « baiser non consenti d'une partie du corps non sexuelle » à la « pénétration sexuelle non consentie », jusqu’au viol. En 2017 et 2018, l’application enregistrait 5 981 cas, soit une diminution du taux de signalement des agressions sexuelles d’environ 38%. Les cas de viols ont eux aussi baissé, passant de 247 en 2019 à 141 en 2020. En revanche, en 2019 comme en 2020, les rapports montrent que dans un peu plus de 40% de cas, ce sont les chauffeurs qui sont accusés de tels actes.

Mais faut-il réellement remercier les efforts de l’application pour la baisse des cas de violences sexuelles ?...

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