Un chien d'assistance, la bonne idée de cette gendarmerie pour apaiser les enfants victimes de violences

Un regard doux et profond, un beau pelage doré, un contact franc et direct, voici Rumba, femelle golden retriever de presque quatre ans. Sur la chasuble bleue et jaune qui l'habille, un écusson a été brodé : "Chien d’assistance judiciaire" y est écrit en lettres dorées. Dès qu'une personne entre dans le bureau de Muriel Gallard, responsable de la cellule de protection des familles (CPF) de Vannes, la chienne se lève de son coussin jonché de peluches et de jouets, vient le saluer, puis repart se coucher. En novembre 2022, Rumba a rejoint l'équipe d’enquêteurs spécialisés dans le traitement des violences intrafamiliales et violences sexuelles à l’encontre de mineurs. Si sa nature empathique la prédisposait au rôle de chien d’assistance judiciaire, elle a été éduquée et formée par l'association Handi'chiens."Elle a vécu pendant seize mois dans une famille d’accueil où elle a renforcé ses capacités d’interactions avec l’humain, explique Muriel Gallard. Puis, pendant six mois, elle a suivi une formation spécifique pour apprendre les différentes commandes auxquelles elle doit répondre."

Sur la porte d’entrée de la cellule de protection des familles, un panneau avertit les visiteurs de la présence d’un chien d’assistance judiciaire. Une nouvelle rassurante pour les enfants et leurs parents convoqués. Rumba sait se faire discrète, mais tranquillisante quand il s’agit d’aller au-devant des victimes. "Elle nous aide à instaurer le climat de confiance nécessaire à la libération de la parole", (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite