En Chine, des femmes du monde entier inventent un monde sans plastique : on les a rencontrées

Fin mai, trente-trois entrepreneures du monde entier étaient invitées à Shenzhen, en Chine, pour recevoir le prix Cartier Women’s Initiative. Rencontre avec trois d’entre elles, déterminées à éliminer le plastique de notre quotidien.

« Lorsque j’ai lancé mon projet, j’étais tout sauf l’entrepreneur type, un jeune homme, très sûr de lui, prêt à tout pour faire du profit, qui travaille jour et nuit », raconte Laura Harnett, dans son anglais natal, sur l’immense scène du Bay Opera de Shenzhen. Un public venu de tous les continents l’écoute avec attention, bien installé dans une salle climatisée, à l’abri de la chaleur écrasante de ce soir de mai dans la ville chinoise. « J’avais quarante ans, j’étais mère de deux enfants, j’avais déjà travaillé vingt ans dans une entreprise », explique-t-elle.

Laura Harnett, qui a imaginé des produits de nettoyage biodégradables, est l’une des trente-trois femmes à avoir retenu l’attention du jury du Cartier Women’s Initiative, un programme qui récompense des projets à impact social et environnemental, et accompagne des entrepreneures du monde entier depuis 2006. Précarité menstruelle, santé mentale, écologie, éducation financière, alimentation… Chacune avec leurs combats, toutes étaient attendues fin mai dans la « Silicon Valley chinoise », Shenzhen, pour une semaine de rencontres, de cours sur la finance et l’investissement, de visites, d’interviews, et pour cette soirée de remise de prix. Trois d’entre elles, représentantes du continent européen, luttent contre les mêmes ennemis :  le plastique et les matériaux non dégradables.

Des filets de pêche transformés en meubles

« J'ai vu...

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