« Le choc de l’annonce a rejailli » : quand l’endométriose est source de souffrance psychologique

Incompréhension, isolement, sentiment de culpabilité… Au-delà de la souffrance physique, l’endométriose peut avoir un impact sur le moral et le psychisme des patientes. Témoignage et analyse d’experts.

« Cette maladie a altéré ma confiance en moi. » Laetitia*, 41 ans, souffre d’endométriose depuis l’apparition de ses premières règles, à l’âge de 12 ans. Mais elle n’a a été diagnostiquée que dix ans plus tard. « J’avais des douleurs très intenses, depuis l’adolescence, qui m’empêchaient de me rendre au lycée, aux fêtes le week-end, je m’évanouissais souvent », se souvient-elle. « Je me plaignais auprès de différents médecins, mais ne me sentais pas écoutée. Mes symptômes étaient pris à la légère, on pensait que j’étais une chochotte », poursuit-elle.

L’endométriose est une maladie gynécologique chronique aigüe, qui touche près d’une femme menstruée sur dix. Au-delà des symptômes physiques, cette pathologie peut détériorer la qualité de vie des patientes, au niveau social, professionnel ou encore familial. Une situation d’autant éprouvante qu’elle évolue dans le temps, notamment en raison de l’errance diagnostique.

Lire aussi >>  Endométriose : « Je rampais de douleurs, mais on a refusé de me prendre en charge »

De l’errance diagnostique au traumatisme

L’endométriose est diagnostiquée avec un délai moyen de sept ans, indique le ministère de la Santé. « Le fait de souffrir physiquement, durant sept ou huit ans, sans réponse médicale, crée de la souffrance psychologique, souligne le Dr Alexandre Ballout, gynécologue-obstétricien, spécialiste dans la prise en charge de l’endométriose,...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi