Que choisir entre la surcote et le cumul emploi-retraite ? L'Assurance retraite et l'Agirc-Arrco nous répondent

En tant que salarié du secteur privé, vous vous approchez de la retraite et vous êtes à la recherche d'un complément pour mettre un peu de beurre dans les épinards ? Plusieurs solutions s'offrent à vous. Vous pouvez choisir de continuer de travailler après l'âge légal de départ à la retraite et après le nombre de trimestres nécessaires pour la retraite à taux plein. Cette majoration s'intitule alors la surcote. Autre possibilité, une fois à la retraite, vous pouvez décider de reprendre ou de poursuivre une activité professionnelle. Cette addition, possible pour tous les retraités, s'appelle le cumul emploi-retraite. Ces deux éventualités sont soumises à des conditions propres, et n'apporteront pas les mêmes revenus supplémentaires. À l'occasion d'un entretien, Philippe Bainville et Fanny Guillou-Marre, respectivement experts pour l'Assurance retraite et l'Agirc-Arrco, nous éclairent sur les spécificités de chaque dispositif.

Avant de nous exposer les principes de la surcote, Philippe Bainville commence par rappeler que ce dispositif est soumis à des conditions. Pour en bénéficier, il faut avoir dépassé l'âge légal, avoir totalisé le nombre de trimestres exigés pour une retraite à taux plein et continuer à travailler. Puis, le spécialiste explique le calcul du régime général qui se base sur les trimestres cotisés : "Prenons l'exemple de quelqu'un qui est né en 1964, qui a 63 ans et a cumulé 171 trimestres. Si cette personne ne demande pas sa retraite et qu'elle poursuit son activité (...)

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