Claude Lelouch : « La musique est là pour raconter l'histoire mais avec des notes différentes »

Paris Match. Quelle est la différence entre le ciné-concert de l’année dernière au Palais des Congrès et celui-ci à Pleyel ?
Claude Lelouch.
En 2022, c’était pour fêter mon anniversaire. Quand on a vu l’impact sur le public qui ne voulait plus ­quitter la salle, que Canal+ a acheté les droits de diffusion, à quel point ces deux heures et demie avaient fait rêver les gens, on s’est dit qu’il fallait recommencer. Le montage sera pratiquement le même, mais avec des ­améliorations. Carol Oriot-Couraye, qui travaille avec moi et connaît mes films par cœur (et même mieux que moi !), a choisi les images qui l’avaient marqué. Moi, j’en suis trop proche, je les aime toutes ! On est donc parti de son premier montage et je l’ai affiné.

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Avait-il omis des choses que vous adorez ?
Oui, mais parce que j’ai mes petites obsessions. Vous savez que j’ai rencontré mon épouse, Valérie Perrin, grâce à une lettre qu’elle m’avait écrite et qui m’avait bouleversé, non parce qu’elle flattait mon ego mais parce qu’elle avait vu dans mes films ce que je croyais être le seul à voir. Des détails qui paraissent insignifiants mais qui, pour moi, ont une grande importance. Je vous laisse le soin de les découvrir : ils figurent dans le montage. ­L’intérêt de ce ciné-concert, c’est qu’il n’y a pas les dialogues. Il n’y a que la musique. On est que dans l’irrationnel. L’intelligence a trop le sens des affaires. Quand on parle...


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