Cocaïne rose : un cocktail dangereux de drogues de synthèse prisé par les jeunes

Il ne s’agit pas d’un bonbon. Pourtant sa couleur rose et son goût aromatisé à la fraise ou à la banane attirent un public de plus en plus jeune. La « cocaïne rose », aussi appelée « pink C » ou « tussi », est une préoccupation de plus en plus importante en France depuis 2022. « Depuis un an, on en retrouve sur la quasi-totalité du territoire », affirmait Jean-Michel Delile, psychiatre et anthropologue, président de la Fédération Addiction dans les colonnes du quotidien 20 minutes en mars dernier (source 1). : « À chaque sortie, nos équipes trouvent des échantillons de poudre rose. Par bonheur, on n’a pas encore eu d’intoxication sévère mais il vaut mieux prévenir », ajoutait-il.

En septembre 2024, les autorités espagnoles ont saisi plus d’un million de pilules d’ecstasy. Une opération inédite qui a permis de démanteler des réseaux de narcotrafiquants à Ibiza et à Malaga. Dans le lot, une grande quantité de « cocaïne rose » a été retrouvée. Une présence qui inquiète les autorités internationales comme la Grande-Bretagne et la France qui luttent contre ce fléau depuis quelques années désormais (source 2).

De quoi est-elle composée ?

La « cocaïne rose » est en vogue chez la plupart des « clubbers » en Europe. Mais, elle est déjà responsable d’un nombre croissant de décès. Si la « pink C » porte le nom de « cocaïne », elle n’en contient pas forcément. Selon les analyses, cette dernière serait un mélange de drogue telles que :

  • la...

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