Cognac : le négociant Martell condamné pour "pratique commerciale trompeuse"

300.000 euros, c'est le montant de l'amende dont devra s'acquitter Martell, rapporte Sud Ouest. Mardi 27 septembre, le tribunal correctionnel d’Angoulême a condamné le négociant, filiale de Pernod-Ricard, pour "pratique commerciale trompeuse". La société était accusée d'avoir vendu à l'étranger 7.000 bouteilles de cognac d'une série limitée comme des millésimes de 1978 et 1989, sans que cela puisse être prouvé.

Une condamnation immédiatement rejetée par le négociant, qui compte faire appel. "Nous n’en dirons guère plus aujourd’hui. Nous souhaitons d’abord prendre connaissance des attendus du jugement", a réagi un représentant de Martell auprès du quotidien régional.

Dans cette affaire, étudiée le 28 juin dernier, le plaignant n'était autre que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Les enquêteurs de l'administration avaient été interpellés par la série limitée "Single Estate Collection", vendue en Asie et dans les aéroports dont faisaient partie les cognacs "Petite Champagne 1978" et "Grande Champagne 1989".

À l'audience, la répression des fraudes a pointé les nombreuses "incertitudes et incohérences" dans les explications fournies par Martell et les viticulteurs (les familles Couillaud et Mongillonet). "Ces cognacs sont peut-être des millésimes, peut-être pas. Rien ne l’affirme vraiment. Nous n’avons pas la traçabilité nécessaire", avançait la partie civile. Et les analyses au carbone 14 demandées n'ont pas permis (...)

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