« Cold cases » : un pôle spécialisé part à la pêche aux experts

Le pôle Cold-Case de Nanterre fait « le tour des laboratoires » à la recherche de nouvelles techniques scientifiques innovantes. Objectif, clore des dossiers criminels vieux de cinquante ans.

Depuis qu’elle a pris la tête du pôle national dédié aux cold cases, la juge Sabine Kheiris écume les laboratoires à la recherche de nouvelles expertises. Elle se donne pour mission de faire parler des dossiers criminels parfois vieux d’un demi-siècle, dont on n’a toujours pas retrouvé les coupables.

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« Un tout petit détail va permettre de trouver l’auteur d’un crime », a-t-elle rappelé lors d’un colloque de la Compagnie des experts en justice criminalistique en novembre dernier. Un « tout petit détail » qui peut se révéler parfois indiscutable au moment du procès. Le tout grâce à une « expertise scientifique bien faite et bien expliquée ».

Devant une assemblée d’experts, la magistrate renommée a admis qu’« un cabinet de juge d’instruction ne peut pas enquêter dans son coin ». Une équipe pluridisciplinaire a davantage les moyens de révéler la vérité aux familles. L’équipe fait donc « le tour des laboratoires » dans l’espoir de trouver de nouvelles techniques qui permettraient de clore des dossiers.

Un laboratoire bordelais réputé dans l’analyse de scellés anciens

La magistrate s’est rendue aux côtés de sa greffière dans un établissement réputé dans l’analyse de scellés très anciens. Il s’agit du laboratoire d’hématologie médico-légale à Bordeaux.  Le professeur Christian...

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