Compostage obligatoire : en ville, comment faire ?

Depuis le 1er janvier, toutes les communes doivent proposer à leurs habitants une solution de tri des déchets alimentaires. Jusque là, ces biodéchets étaient mélangés aux ordures ménagères pour finir en décharge ou incinérés. Composés à 80% d’eau, ils peuvent pourtant facilement retourner à la terre sous forme de compost. Une solution écologique qui nécessite un geste simple : mettre ses épluchures et restes de repas dans un petit récipient type seau. Mais où le vider quand on n’a pas de jardin ?

À Nantes, Lyon, Montauban et ailleurs, les "points d’apport volontaire" fleurissent sur les trottoirs. On y dépose nos déchets alimentaires (en vrac ou dans des sacs biodégradables), qui sont ensuite transformés en biogaz ou en compost destiné à enrichir la terre des champs alentours. Certaines bornes s’ouvrent avec un code ou un badge. Pour y accéder, il faut s’inscrire auprès de la collectivité en charge de la gestion des déchets (métropole, communauté d’agglomération...), qui vous distribuera alors un "bioseau" (récipient de collecte à mettre dans la cuisine) et des sacs.

Gérés par les associations de quartier, les composteurs collectifs sont situés dans les jardins partagés ou sur la voie publique. Ils sont composés de trois bacs : après avoir jeté ses déchets dans le premier, on les recouvre d’une pelletée de broyats (matière sèche type brindilles, feuilles mortes) piochés dans le second ; le troisième bac sert à stocker le compost mûr, qui est distribué aux habitants plusieurs fois (...)

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