Confinement : on cuisine, on médite, mais on ne fait pas davantage l’amour

Le confinement, l’occasion rêvée de faire l’amour au petit-dèj et une sieste enflammée au goûter ? Sur le papier, oui, mais dans la réalité, on passe davantage de temps à lire ou à couper des pommes. Explications (pour relativiser).

A peine le confinement était-il annoncé qu’on y a vu l’occasion de booster notre vie sexuelle. Est-ce qu’on l’a pensé très fort ? Certainement. L’idée d’avoir du temps (ou de le tuer, c’est selon) laissait envisager une augmentation du nombre de nos rapports. Et quand on ne se méfiait pas des possibles divorces à l’issue de cette période particulière (on ne badine pas avec l’indépendance et la notion d’espace personnel), on présageait même un babyboom dans 9 mois. En parallèle, la communication de certaines marques de sextoys prétendant une explosion des ventes ou encore la gratuité de certains contenus Pornhub nous laissaient entendre que le confinement était, à tout point de vue, le terrain idéal pour se livrer à une activité aussi ludique que le sexe. Bref, le confinement, une bonne nouvelle pour notre sexualité qui, d’ordinaire, se bat contre notre quotidien, nos élans de fatigue et nos soirées Netflix ? Pourquoi pas. Mais c’est surtout une bonne nouvelle pour nos ischios, notre esprit et notre imaginaire : selon une étude Yougov pour l’Obs* 51% des Français profitent du confinement pour ranger, 38% pour lire davantage, 35% pour cuisiner, 29% pour écouter de la musique... Seulement 8% affirment que le confinement est pour eux l'occasion de faire davantage l'amour (mais c'est toujours plus que dessiner : 7%). Comme quoi, si le confinement prend parfois des airs de vacances et de programme de développement personnel,...

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