Congé de naissance : une première concertation annonce qu'il sera mieux indemnisé mais d’une durée plus courte

Dans un contexte de baisse de la natalité (-6,6 % sur l’année 2023 et une chute de près de 20% depuis 2010), le président de la République a annoncé en janvier dernier vouloir transformer le congé parental en congé de naissance. À l’occasion d’une concertation entre Sarah El Haïry, la ministre déléguée aux familles, le patronat, les syndicats et quelques associations qui s’est tenue ce mercredi 15 mai 2024, la durée du congé de naissance ainsi que son indemnisation ont été évoqués. Celui-ci serait alors plus court mais mieux indemnisé.

Plus court, mais “mieux rémunéré”, le congé de naissance a pour vocation de remplacer le congé parental, sans qu’une date ne soit communiquée, pour le moment, sur la suppression de ce dernier. Le congé parental, dont la durée peut aller jusqu'à 3 ans, propose une indemnité mensuelle de 429 euros, soit “en dessous du Revenu de solidarité active (RSA)”, et est pris par moins de 3% des hommes, avait expliqué l’Élysée, lors d’un point presse téléphonique organisé le 22 janvier.

Dans entretien accordé au magazine Elle, le 8 mai dernier, Emmanuel Macron avait déclaré que le congé de naissance serait d'une durée de "trois mois pour les mères, trois mois pour les pères, cumulables durant la première année de l’enfant". Les parents pourront alors profiter de ce nouveau congé, en même temps ou séparément.

“L’idée est de permettre aux pères comme aux mères de pouvoir le prendre et de s’assurer, notamment pour les classes moyennes, que cela ne conduise pas à (...)

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