Congeler ses ovocytes, un parcours difficile pour préserver sa fertilité

Pour avoir plus de chances de devenir mères dans le futur, 11 500 femmes avaient déjà déposé un dossier en 2022, un an seulement après l'entrée en vigueur de la loi bioéthique. Et les demandes augmentent. Nos témoins racontent…

« Je suis soulagée d'avoir sécurisé une petite partie de ma fertilité », Liliane, 36 ans, éditrice

Je n'ai jamais douté de vouloir être mère, mais plus tard… Et, en même temps, je n'ai pas envie de prendre le risque que ce soit trop tard. Il y a deux ans, ma gynécologue m'a orientée vers un centre de procréation médicale assistée avec, en amont, prises de sang et échographie pour vérifier certains taux hormonaux liés à la fertilité et à la réserve ovarienne. Lors du premier rendez-vous, j'ai su, d'après mes résultats, que je ne devrais pas avoir plus de deux ponctions pour obtenir un bon nombre d'ovocytes, ce qui est plutôt courant. J'étais hypermotivée, impatiente de commencer… mais la loi impose un délai de trois mois de réflexion.

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Nous sommes en janvier 2023, le protocole démarrera début avril. J'ai l'ordonnance et un document avec des dates spécifiant le début du blocage de l'ovulation (un cachet à prendre). Dix jours plus tard, un contrôle est prévu au centre, échographie et prise de sang. La stimulation, pour faire grossir les follicules et obtenir de beaux ovocytes, peut débuter deux jours plus tard. J'ai la seringue, une sorte de stylo, pour les injections à effectuer à heure fixe pendant six jours avant le prochain contrôle. J'ai peur de mal faire, je me...

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