Consultation gynéco : des nouvelles mesures pour rétablir la confiance avec les patientes

60% des femmes* ont déjà renoncé aux soins gynécologiques. Parmi elles, un tiers expliquant se sentir mal à l'aise avec leur corps.

Entre celle qui s’est fait traiter de douillette, celle qui s'est sentie jugée sur son poids ou son âge, ou celle qui s'est vu refuser un stérilet sans explications, les patientes s’estiment parfois mal écoutées ou peu considérées par leur gynécologue. Plusieurs plaintes ont été déposées ces derniers mois, notamment contre le professeur Émile Daraï (spécialiste de l'endométriose), mis en examen pour "violences volontaires" en novembre dernier et contre la Dr Chrysoula Zacharopoulou (gynécologue et secrétaire d'Etat), accusée de viol. Heureusement, la profession se mobilise pour faire évoluer les pratiques et restaurer la confiance entre les médecins et leurs patientes.

Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a publié en 2021 une Charte de la consultation en gynécologie et obstétrique, suivie en 2022 d'une Charte des soins en salle de naissance. Elles posent les bases d'une bonne relation soignant/patiente, détaillent les gestes médicaux appropriés ou non et expliquent leur utilité.

Objectif : informer chacun (médecin, sage-femme, patiente) de ses droits et devoirs. Il est ainsi rappelé que chaque femme peut être accompagnée par la personne de son choix pendant un examen gynécologique et qu’elle peut en demander l’interruption à tout moment. Autre recommandation : faire cesser des pratiques déconseillées, comme l'expression (...)

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