Contraction de Braxton-Hicks : comment les reconnaître, les soulager, et quand s'inquiéter ?

C'est en 1872 que le Dr. John Braxton Hicks, un obstétricien anglais, a décrit pour la première fois ces contractions utérines n'aboutissant pas à l'accouchement : dans le langage médical, elles portent maintenant son nom – ce sont donc les contractions de Braxton-Hicks.

On parle à tord de "fausses contractions" : les contractions de Braxton-Hicks correspondent pourtant à une véritable activité du muscle utérin – celui-ci se contracte (se "spasme") et se décontracte (se relâche) de façon sporadique, c'est-à-dire de manière irrégulière.

Attention ! Il ne faut pas confondre les contractions de Braxton-Hicks (ou "fausses contractions") avec les contractions de travail (ou "vraies contractions"). En effet : contrairement à ces dernières, les contractions de Braxton-Hicks n'entraînent pas une dilatation du col de l'utérus. En d'autres termes : ces "fausses" contractions n'annoncent pas l'imminence de l'accouchement !

À savoir. La plupart des médecins et des spécialistes de la grossesse s'accordent pour dire que les contractions de Braxton-Hicks servent à "préparer" le corps au travail et à l'accouchement. Pour d'autres experts, ces "fausses contractions" servent plutôt à entretenir le tonus musculaire de l'utérus.

Les contractions de Braxton-Hicks sont douloureuses mais pas intolérables : la douleur peut être comparée à celle ressentie pendant les règles. Concrètement : quand on pose nos mains sur notre bas-ventre, on peut sentir l'utérus se durcir. Cette sensation désagréable de "serrement" (...)

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