Corée du Sud : retour des programmes d’été pour les étudiants internationaux

Les programmes d’été sont relancés en Corée du Sud après plus de deux ans d’interruption. Depuis le début de la crise sanitaire, les cours réservés aux étudiants étrangers avaient été annulés ou bien étaient dispensés en ligne.

À Séoul, la meilleure ville asiatique pour étudier en 2023 selon le dernier classement de Quacquarelli Symonds, les programmes d’été de l’Université Yonsei et de l’Université de Corée comptent plus de 2 700 participants en provenance de 61 pays, rapporte le Korea JoonAng Daily.

Les universités coréennes proposent cette expérience pendant les vacances d’été et d’hiver, et permettent aux étudiants de valider des compétences linguistiques tout en découvrant le pays. Le programme de l’Université Yonsei, qui existe depuis 1985, allie cours de langues et découverte culturelle, avec une introduction à la cuisine locale, des visites touristiques et des cours de taekwondo.

“Relancer le programme en présentiel a été très difficile”, souligne Kim Dong-hun, directeur adjoint du pôle des affaires internationales de l’Université Yonsei. Pourtant les établissements coréens sont bel et bien prêts aujourd’hui à accueillir à nouveau des étudiants étrangers sur ces courtes périodes. “Nous avons même créé un nouveau programme qui s’adresse aux bacheliers, à suivre avant d’entrer à l’université”, préciseLee Hi-kyoung, son homologue à l’Université de Corée.

Pour profiter au mieux de ce bref séjour, Tania Varesano, étudiante à l’Institut d’ingénierie et de management de Grenoble qui s’est inscrite au programme d’été de l’Université de Corée conseille aux futurs participants de surmonter leurs craintes et leur timidité : “Tous les participants essaient de se faire des amis.”

Pour Mia Blake, étudiante britannique de 19 ans inscrite cet été à l’Université Yonsei, le programme d’été est une première approche qui lui permet de se préparer à un séjour plus long :

“J’ai adoré mes moments en Corée et j’aimerais beaucoup revenir, potentiellement pour un échange universitaire d’un an.”

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