Un corps retrouvé coupé en deux en Saône-et-Loire : ce que dévoile son analyse ADN
Macabre découverte en Saône-et-Loire. Le 1er décembre 2024, des promeneurs se baladent au bord d’un ruisseau – qui longe l’avenue de Montvaltin, au Creusot – lorsqu’ils tombent sur la partie inférieure d’un corps, vêtue d’un jean et de baskets, en état de décomposition avancée, immergée dans l’eau. Alertés, les policiers se rendent sur place et découvrent, le lendemain, la moitié supérieure du corps, comprenant la tête. Dès le 3 décembre, une autopsie a été pratiquée pour tenter de déterminer les circonstances de cette mort étrange : rapidement, la thèse d’un meurtre sanglant est écartée, le cadavre s’étant naturellement disloqué à cause d’un séjour prolongé dans la rivière. Par ailleurs, l’homme ne présentait aucune fracture, ce qui exclut également la piste d’un piéton renversé par une voiture qui aurait pris la fuite.
Au vu de l’état de décomposition du corps, il était impossible de l’identifier formellement sans analyse génétique. Mais les enquêteurs avaient toutefois trouvé une carte bleue, appartenant à un homme “d’entre 30 et 40 ans” porté disparu depuis septembre 2024 dans les Hauts-de-Seine, à plus de 300 kilomètres de là. Ce dernier “avait été vu dans différentes boutiques au Creusot, et son téléphone avait été géolocalisé dans la ville au moment de sa disparition”, selon une source judiciaire interrogée par France 3 Bourgogne Franche-Comté.
Finalement, comme le révèle le journal local Creusot-Infos jeudi 9 janvier 2025, les expertises ADN ont permis de confirmer l’identité (...)