Cortisone : quelles précautions prendre avec cet anti-inflammatoire ?

Elle est efficace contre toutes les douleurs inflammatoires : la cortisone et ses dérivés, les corticoïdes, est largement prescrite contre les lombalgies, les sciatiques ou encore les sinusites. Elle est également utilisée pour traiter les allergies et les crises d’asthme mais aussi les maladies rhumatologiques sous forme d’infiltration. Mais attention : ce médicament présente de nombreux effets secondaires et des contre-indications.

Première chose à savoir : les médicaments à base de cortisone ne doivent jamais être employés ou réemployés sans prescription médicale, même en cas de symptômes similaires. La cortisone est par ailleurs contre-indiquée en cas d’infection ou de mycose non contrôlée, de maladie virale en évolution (comme une hépatite, un herpès ou un zona) ou encore de psychose non contrôlée par un traitement.

Elle nécessite aussi un suivi particulier pour les personnes qui ont des antécédents de tuberculose, d’ulcère, celles qui souffrent d’insuffisance rénale ou hépatique, d’hypertension artérielle ou encore d’ostéoporose, en raison des effets secondaires qu’elle cause.

Mais quels sont ces effets ? Lors de traitements prolongés et à haute dose, la cortisone peut occasionner une hyperphagie et une prise de poids, une fragilisation de la peau, une fonte musculaire, une fragilisation des os et donc l’apparition ou l’aggravation d’une ostéoporose. Elle peut également être à l’origine de dépression, de nervosité, d’agressivité et augmente le risque de développer un diabète. (...)

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