Crise climatique : "Je refuse d’avoir des enfants pour préserver la planète"

Si l'on en croit les résultats d'une étude publiée en 2017, renoncer à faire des enfants pour le bien de la planète. Ce serait en tout cas la solution la plus pertinente pour alléger son empreinte carbone d'après . Selon les calculs des chercheurs, elle serait en effet bien plus efficace que l’arrêt de la voiture à essence, l’adoption d’un régime végétalien ou encore le recyclage. Si l’infographie dévoilée par l’AFP a fait grincer quelques dents, notamment sur Twitter où les internautes n’ont pas caché leur indignation, elle a en revanche donné du crédit aux mouvements No Kids (Pas d’enfant), GINKS (Green Inclination, No Kids pour Engagement Vert, Pas d’enfant), Childfree (Pas d’enfant par choix) et autres SEnVol (Sans enfants volontaires).

Derrière ces courants de pensée, des hommes et des femmes qui prônent la vie sans enfant, le plus souvent pour des raisons écologiques. “La question de l’écologie m’a toujours touché et je me suis demandée assez jeune si j’avais réellement envie d’avoir des enfants. Ayant un regard un peu pessimiste sur l’évolution de la société, notamment l’état de la planète, je ne pense pas qu’il soit judicieux de faire des enfants à notre époque”, explique Louisa, 30 ans, professeure de français. Il faut dire que les enjeux climatiques sont de taille. En novembre 2022, le cap des 8 milliards d’être humains a été franchi. Alors qu’elle était estimée à près de 2,6 milliards en 1950, la population mondiale devrait atteindre les 9 milliards d’ici 2050, selon (...)

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