"Moi je crois aux âmes sœurs" : Anthony Delon nous parle d'amour, de thérapie, d'écriture...

Anthony Delon a l'habitude de donner ses rendez-vous au café des Deux Magots, lieu emblématique de Saint-Germain-des-Prés dont il est bon client. Mais pas cette fois. Nous le retrouvons à La Société, un très chic restaurant germanopratin. Le fils du Guépard ne détonne pas, attablé dans un coin de cette terrasse branchée, à l'abri des regards : avec son blouson en cuir et ses lunettes de soleil, Anthony Delon est dans son élément, prêt à se dévoiler et à se confier sur son dernier livre, Bastingage. Dans le précédent, Entre chien et loup, il levait le voile sur sa famille. "C’était un livre sur la résilience, sur le pardon. Sur comment panser ses blessures, ses cicatrices, qui nous empêchent d’être nous même", nous explique-t-il. Son nouvel ouvrage est différent. D'abord parce qu'il s'agit d'un roman, même s'il est certes inspiré de sa vie. L'auteur de 59 ans y traite d'amour et de rapports toxiques, mais sous un prisme différent, "dans le sens où aucun des personnages n’est un ou une perverse narcissique, il n’y avait pas de vrai désir de contrôle et de destruction". Rencontre.

Femme Actuelle : Faut-il avoir vécu une relation toxique pour en parler avec justesse, même s’il s’agit d’un roman ?Anthony Delon : C’est mieux quand même. Parce que j’espérais aussi, en l’écrivant, donner des clefs aux autres. Je n'écris pas pour évacuer ni pour me psychanalyser. Certaines choses se mettent en place grâce à l'écriture, mais moi je préfère écrire quand j’ai fait le travail sur moi d’abord. (...)

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