Cueillette d’ail des ours : 60 millions de consommateurs alerte sur le risque d’intoxication

Adobe Stock
Adobe Stock

Cette plante sauvage fait le bonheur des cueilleurs au printemps. Mais attention, comme pour les champignons, les intoxications et d’empoisonnements ne sont pas rares.

L’ail des ours, c’est délicieux. Dès le mois de mars, on peut le cuisiner en pesto, beignets ou houmous pour un apéritif original. Mais, si vous avez l’habitude de cueillir cette plante, il faut faire attention. Comme pour les champignons, il faut être vigilant et ne pas se tromper.  Chaque année, Anses, agence nationale de sécurité alimentaire et les centres anti-poisons, alertent sur les intoxications, qui sont parfois mortelles après l’ingestion de colchique, une plante qui ressemble beaucoup à l’ail des ours.  Entre 2020 et 2022, le magazine 60 millions de consommateurs recense 28 cas déclarés dont 2 mortelles avec pic au mois d’avril et deux régions principalement concernées : Grand-Est et Auvergne-Rhône-Alpes.

Comment faire la différence entre les deux plantes ?

Le risque de se tromper est important, car l’ail des ours et le colchique poussent à la même période et dans les mêmes zones de sous-bois. Au moment de la cueillette, les fleurs ne sont pas encore apparues et il faut se fier seulement aux différences entre les feuilles. Voici les détails à repérer pour s’assurer qu’il s’agit bien d’ail des ours :  Les feuilles sont ovales et pointues, portées par des tiges. Le colchique a des feuilles plus rigides à bout arrondi et sont proches du sol. On doit constater une odeur d’ail si on froisse...

Cliquez ici pour voir la suite


À lire aussi :

Voici les meilleures et les pires confitures selon 60 millions de consommateurs
Cacao en poudre : les pires et les meilleurs produits selon 60 millions de consommateurs ?
60 Millions de consommateurs révèle où acheter la meilleure galette du commerce en 2023 !