La cuisine marocaine, riche et envoûtante

Généreuse et familiale, la cuisine, au Maroc, est avant tout une affaire de femmes… sauf lorsqu’il s’agit de préparer un méchoui, des brochettes, le thé à la menthe ou parfois le tanjia, que les hommes, à Marrakech, faisaient jadis mijoter durant six heures sur les braises du hammam. De manière générale, les plats marocains nécessitent souvent une longue préparation, notamment ceux qui sont cuits à l’étouffée, comme les tajines, en particulier le mrouzia, à l’agneau, servi lors de la fête de l’Aïd el-Kebir.

Avec ses multiples influences (berbères, maures, andalouses, juives, asiatiques…), la gastronomie marocaine assortit toutes sortes de saveurs, notamment en associant le sucré et le salé et en utilisant des épices : safran, cannelle, cumin ou le mélange ras el-hanout. Son accent méditerranéen s’affirme dans l’usage de l’huile d’olive. L’autre huile phare au Maroc est celle d’Argan, aussi utilisée en cosmétologie, tout comme l’eau d’oranger. Cette dernière, distillée dans la région de Khemisset, parfume divinement les pâtisseries (corne de gazelle, chebakia, ghriba…). Enfin, les fruits secs (amandes, dattes, noix de cajou…) apportent un côté gourmand aux plats sucrés comme salés.

Le thé à la menthe

On le déguste tout au long de la journée. A base de thé vert, de sucre et de menthe fraîche, il est préparé selon un rituel immuable et servi dans de petits verres. C’est aussi la boisson de l’hospitalité, que l’on offre au visiteur.

Le couscous

Composé de viande (mouton, bœuf, poulet), (...)

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