Cyclone Chido à Mayotte : que signifie la journée de deuil national décrétée ce lundi par Emmanuel Macron ?

Des enfants jouent à Majicavo Koropa, Mayotte, le vendredi 20 décembre 2024.

Pour la deuxième fois de son histoire, la France décrète une journée de deuil national à la suite d’une catastrophe climatique. Ce lundi 23 décembre, le pays rend hommage aux victimes du cyclone Chido à Mayotte, qui a déjà fait une trentaine de morts.

Le cyclone Chido, d’une intensité exceptionnelle, a frappé Mayotte le 16 décembre, causant des destructions massives. Des rafales à plus de 200 km/h et des pluies diluviennes ont balayé l’archipel, emportant les habitations précaires des bidonvilles et détruisant de nombreuses infrastructures. Le bilan provisoire fait état d’au moins trente morts, mais les autorités craignent que ce chiffre n’augmente. Emmanuel Macron, en déplacement à Mamoudzou après la catastrophe, a annoncé une journée de deuil national pour ce lundi 23 décembre. Les drapeaux seront mis en berne sur tous les bâtiments publics, et une minute de silence sera observée à 11 heures. Cette décision marque la gravité de ce drame, tout en invitant les Français à se recueillir en mémoire des victimes.

Une mesure rarissime pour une catastrophe climatique

C’est seulement la deuxième fois dans l’histoire de la France qu’une journée de deuil national est décrétée à la suite d’une catastrophe climatique. La première remonte à 1930, après des inondations dévastatrices dans le sud de la France, qui avaient fait une centaine de morts. Sous la Ve République, cette mesure a été utilisée à dix reprises, principalement pour honorer des figures présidentielles comme Charles de Gaulle ou Jacques Chirac, ou pour rendre hommage aux victimes d’attentats, comme ceux de Charlie Hebdo et du 13 novembre 2015.

Contrairement à un hommage national ou à des obsèques...

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