Dépenser ou économiser : qu’est-ce que la dysmorphie financière ?

Aux Etats-Unis, on parle de dysmorphie financière. Pourquoi la génération Z ont-ils une vision si déformée de leur portefeuille ?

En France, le taux d’inflation a augmenté de 13% depuis 2021, sur les produits de consommation et le prix de l’énergie. Malgré une baisse à la rentrée 2024, beaucoup sont angoissés par l’état de leurs finances. Ou au contraire, vivent dans un déni bancaire qui leur dessert sur le long terme. La peur de la précarité porte un nom, la dysmorphie financière.

Lire aussi>>  Et si vous étiez une dépensière émotionnelle ?

Qu’est-ce que la dysmorphie financière ?

C’est aux Etats-Unis qu’est né ce phénomène, qui n’est pas un diagnostic médical. D’ailleurs le néologisme est peu connu en France. Après le « doomspending » ou le « loud budgeting », ce manque de lucidité financière fait trembler la Genération Z. C’est une étude qui a mis en lumière la tendance à se faire un sang d’encre sur le plan financier, alors que nos comptent se portent bien. Les sondés d’un sondage mené par Credit Karma disait souffrir de ce mal du siècle : 41% des milléniaux (génération Y), 43% des membres de la génération Z, contre 25% des X et 14% des baby-boomers, ces derniers assurent ne pas ressentir une telle angoisse à l’idée de dépenser leur argent.

Un tiers des sondés en dysmorphie déclarent bénéficier de plus de 10 000 dollars d’économies, et 23 % ont mis plus de 30 000 dollars de côté (le taux d’économie national serait d’environ 5000 euros), selon une étude Bloomberg. Alors, pourquoi les Américains ont-ils si peur...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi