Découvrez quel risque est accru chez les femmes aux antécédents de fibrome ou d'endométriose
Elles sont déjà difficiles à vivre au quotidien, quand elles ne gâchent pas l’existence. Deux maladies gynécologiques fréquentes, que sont l’endométriose et les fibromes utérins, pourraient augmenter le risque de décéder prématurément, selon une nouvelle étude scientifique, publiée dans le BMJ (Source 1).
Rappelons que l’endométriose est une maladie gynécologique chronique qui se caractérise par la présence de tissu semblable à celui qui tapisse l’intérieur de l’utérus (endomètre), hors de la cavité utérine : sur ou dans les trompes, sur ou dans les ovaires, la vessie, le rectum… Quant aux fibromes utérins, il s’agit d’excroissances non cancéreuses présentes à l’intérieur ou autour de l’utérus.
De plus en plus d’études mettent en évidence un lien potentiel entre ces maladies gynécologiques et la survenue, à long terme, de maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, cancers…).
Ici, les chercheurs se sont basés sur les informations renseignées par 110 091 femmes participant à la “Nurses’Health Study II”, âgées de 25 à 42 ans en 1989, et n’ayant aucun antécédent d’hystérectomie (ablation de l’utérus) avant le diagnostic de fibrome ou d’endométriose, ni aucun antécédent cancéreux ou cardiovasculaire. À partir de 1993 et tous les deux ans ensuite, les participantes ont signalé tout diagnostic d’endométriose (alors confirmé par cœlioscopie) ou de fibrome utérin (par échographie ou hystérectomie).
Une association que l’on se doit d’explorer
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