Les Déferlantes : après la mobilisation d’Indochine et de Louise Attaque, le festival renonce à se tenir à Perpignan

Le Festival Les Déferlantes comptait s’installer à Perpignan, ville dirigée par le Rassemblement national. Après la menace de boycott d’Indochine et de Louise Attaque, l’organisation est revenue sur sa décision. Il doit désormais trouver un site avant d’ouvrir ses portes du 6 au 9 juillet prochain.

Face au refus d'Indochine et Louise Attaque de se produire dans la principale ville de France dirigée par le Rassemblement national, le festival de musique Les Déferlantes a renoncé mardi à organiser son édition 2023 à Perpignan.

Alors qu'ils avaient prévu d'installer le festival à Perpignan, pour des questions de logistique et de sécurité, les organisateurs ont fait machine arrière, « contraints de renoncer à cette implantation » en raison des réactions de leur public et de l'annulation de « plusieurs artistes programmés », ont-ils expliqué dans un communiqué.

« Sans artiste, pas de festival »

« Sans artiste, pas de festival », ont-ils rappelé, annonçant se mettre « dès à présent en quête d’un nouveau lieu pour que le festival puisse se tenir dans les Pyrénées-Orientales aux dates prévues », du 6 au 9 juillet.

Le festival de musiques actuelles, créé en 2007 à Argelès-sur-Mer, station balnéaire proche de Perpignan, avait récemment annoncé déplacer son édition 2023 de la cité pyrénéenne de Céret, où il a eu lieu en 2022, à Perpignan.

Indochine et Louise Attaque comptaient annuler leur venue

Ce changement de lieu, qui n'avait pas fait l'objet de concertation avec les artistes, a été décrié par certains d'entre eux. Perpignan est depuis 2020 la seule ville de plus de 100 000 habitants à battre pavillon du Rassemblement national.

Ce week-end, le groupe Indochine, connu pour son engagement contre les idées...

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