Déferlement de critiques contre Yann Barthès sur C8 et CNews

On le sait, ce n’est pas l’amour fou entre Yann Barthès, de Quotidien, et Cyril Hanouna, de Touche pas à mon poste, mais aussi Pascal Praud et CNews.

Et il n’est pas rare d’assister à quelques piques bien aiguisées à l’antenne d’un côté comme de l’autre. Mais parfois, les rancœurs s’éveillent pour pas grand-chose. Ainsi, il a suffi que Yann Barthès, au début d’une longue intervention, perde une page de notes, pour que Pascal Praud s’engouffre dans la brèche, peinant à réfréner quelques sarcasmes et sourires.

« Ce garçon qui parle de nous tous les soirs, ce n'est pas lui qui parle. On lui écrit. Il est la marionnette d'un système. Vous en avez la preuve éclatante. Il ne sait pas écrire monsieur Barthès. Il écrit son nom, il fait déjà deux fautes d'orthographe », a sifflé le journaliste, qui s’est ensuite attaqué à la tenue, un peu trop décontractée à son goût, que portait l'animateur lors de son audition. « Il a mis son vieux pull. Tout le monde est en cravate et en costume mais voilà comment tu te présentes en cherchant tes feuilles avec ta polaire ».

Chez Cyril Hanouna, même son de cloche, qui reprend l’idée de la marionnette sur X, commentant : « jean marc sans Jeff panacloc » à côté d’une photo de l’intéressé dans l’hémicycle.

L’émission Touche pas à mon poste s’est longuement penchée sur l’intervention de Quotidien. « Il était passé aux puces de Montreuil avant d’arriver », une attitude « limite irrespectueuse » un personnage « arrogant », « provoc », une « mise en scène politique »... en plateau c’est un déferlement de critiques. Même Ségolène Royal, nouvelle chroniqueuse de l’émission, que Quotidien a plusieurs fois égratignée, a été interrogée sur la prestation de Yann Barthès à la commission. « Il est venu en pyjama… C'est bizarre. Il n'était pas coiffé. (...) Non, mais il se présenterait comme ça devant un employeur, non mais on lui dirait... Et là devant une commission d'enquête parlementaire ? C'est très étrange... » a abondé l’ex-candidate à la présidentielle.

Et d’enfoncer le dernier clou : « Surtout, ce qu'il y a dans cette émission, c'est qu'il se moque des pauvres. Sous prétexte de se moquer des beaufs, il se moque du peuple. »

Alors que c'est le cas de C8 et de l'émission Touche Pas à Mon Poste, Yann Barthès a rappelé, lors de son audition devant les députés, que Quotidien n’avait jamais été condamné par l’ARCOM. La production a également justifié de ne pas inviter de représentants du RN en plateau, invoquant la mise au ban que subit l'équipe elle-même de la part du parti d'extrême droite.