Démence : cette modification du sommeil augmenterait les risques chez plus de 60 ans

Près de 50 millions de personnes seraient touchées par la démence dans le monde, estime l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). “Elle se manifeste par une altération croissante de la mémoire et des fonctions cognitives ainsi que par des troubles du comportement”. Il s’agit de l’une des principales causes de perte d’autonomie. Encore incurables, ces maladies neurodégénératives ont de nombreux facteurs de risques comme la sédentarité, le tabagisme ou encore la dépression. La question de la prévention est donc primordiale pour ce problème de santé publique.

Des chercheurs de la Monash School of Psychological Sciences, située en Australie, se sont interrogés sur la place du sommeil dans le risque de développer une maladie neurodégénérative. Ils ont découvert que la baisse du sommeil profond augmenterait le risque de démence. Leurs résultats sont publiés dans la revue JAMA Neurology.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs se sont basés sur un panel de 346 participants. Tous étaient âgés de plus de 60 ans et inscrits dans la Framingham Heart Study. Ces derniers ont mené deux études sur la qualité du sommeil. Une première entre 1995 et 1998 puis la seconde de 2001 à 2003. Les chercheurs ont noté que le sommeil profond, soit la phase la plus réparatrice, avait diminué entre les deux études. L’état de santé des participants a été suivi jusqu’en 2018.

Au total, les chercheurs ont noté 52 cas de démence au fil des 17 années de suivi. En tenant compte des différents facteurs (...)

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