Dépistage du cancer du poumon : un test expérimenté auprès de 20.000 Français - comment y participer ?
C’est le troisième cancer le plus répandu en France, et l’un des plus meurtriers : le cancer du poumon. Si sa cause principale est le tabagisme, il peut aussi être lié à la pollution atmosphérique. Après 5 ans, le taux de survie est, en moyenne, de 9% chez les femmes et de 6% chez les hommes.
Alors qu’il n’existe pas de dépistage organisé du cancer du poumon en France, l'Institut national du cancer (INCa) a annoncé le lancement d’un programme pilote de dépistage baptisé IMPULSION. Au total, ce sont 20.000 personnes qui participeront à cette expérimentation pendant les trois prochaines années. Le but est de permettre de poser un diagnostic à un stade précoce du cancer, avant l'apparition des symptômes, ce qui permettrait d'augmenter l'efficacité de la prise en charge.
Cette expérimentation s’adresse aux personnes âgées de 50 à 74 ans. Ces dernières doivent être fumeurs ou avoir arrêté de fumer depuis moins de quinze ans. Le dépistage se fera via un scanner thoracique à faible dose, un examen d’imagerie médicale qui utilise une dose réduite de rayons X et permet notamment d’observer les poumons.
Lors ce de programme de dépistage, les volontaires se verront proposer deux scanners thoraciques à faible dose à un an d’intervalle, puis tous les deux ans. En parallèle, ils auront la possibilité de suivre un sevrage tabagique. En ce qui concerne la mise en place de cette expérimentation, le Pr Norbert Ifrah, président de l’INCa, qui s’est exprimé lors d’une conférence de presse et (...)
