Les Damnés de Roberto Minervini : la critique et la bande-annonce

Le synopsis

Hiver 1862. Pendant la guerre de Sécession, l’armée des Etats-Unis envoie à l'Ouest une compagnie de volontaires pour effectuer une patrouille dans des régions inexplorées. Alors que leur mission change de cap, ils questionnent le sens de leur engagement.

La critique de Paris Match (4/5)

Une guerre de Sécession sans réel ennemi, un conflit sans vrai combat mais un quotidien répétitif, pesant, fait de doutes et de réflexion pour un peloton presque oublié des états-majors. Voilà la guerre comme on la voit très rarement au cinéma, filmée à l’os par le documentariste Roberto Minervini, qui signe ses débuts dans la fiction. Avec un film sur le temps distendu, sur la perte de repères, sur la condition de soldat chair à canon, voire la masculinité remise en doute. Huis clos humain étouffant, sans effets, « Les damnés », dont la réalisation est une merveille de dépouillement, ont été logiquement récompensés du prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes dans la section Un certain regard. Qui n’a jamais aussi bien porté son nom.

« Les Damnés » de Roberto Minervini, avec Jeremiah Knupp, René W. Solomon…


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