Depuis 10 ans, les chiffres de la prématurité ne s'améliorent pas

Le rapport s'appelle "Naître trop tôt : une décennie d'action contre les naissances prématurées" et vient d'être publié par l'OMS et l'Unicef. Il rapporte les chiffres autour de la prématurité, première cause de mortalité infantile dans le monde, et souligne que depuis la dernière analyse sur la question, il y a 10 ans, les chiffres sont toujours aussi alarmants, comme le rapport Le Monde.

En 2020, 13,4 millions de bébés sont nés prématurément, soit une naissance sur 10. Et 1 million d'entre eux sont morts. D'ailleurs, entre 0 et 5 ans, un décès sur 5 serait attribué au fait de naître avant 37 semaines d'aménorrhée. En 10 ans, la situation n'a pas connu d'amélioration, et s'est même légèrement dégradée, sûrement du fait de la pression mise sur les systèmes de santé à cause du Covid-19 : en 2010, 9,8% des naissances étaient prématurées, contre 9,9% en 2020.

Chances de survie moindre dans les pays à faible revenu

En fonction du revenu, du pays dans lequel on accouche et de ses origines, la chance de survie du bébé prématuré n'est pas du tout la même, précise le rapport. Naître a 6 mois de grossesse laisse 90% de chances de vivre dans un pays à revenu élevé, contre 10% dans un pays aux revenus faibles.

Malheureusement, la prématurité touche en premier lieu ces pays, comme le Pakistan (14,4% des naissances), le Malawi, (14,5%) et le Bangladesh (16,2%). De manière générale, (...)

Lire la suite sur Topsante.com

Sous titres adaptés à la dyslexie : en quoi ça va consister ?
Une femme enceinte réalise elle-même sa césarienne pour sauver son bébé
Voici une astuce toute simple (et scientifique) pour que vos enfants mangent plus de légumes
Huic Arabia est consert
Pourquoi faut-il s'abstenir de boire de l'alcool lorsqu'on allaite ?