Derrière l’automutilation et les tendances suicidaires, l’expérience de violences conjugales
Au Royaume-Uni, une étude a démontré que les personnes victimes de violences sur partenaires intimes étaient directement concernées par des tendances à l’automutilation ou au suicide.
Les personnes ayant subi des violences sur partenaire intime (VPI) seraient plus enclines à l’automutilation, voire aux tendances ou tentatives de suicides. C’est en tout cas ce que démontre une récente étude britannique publiée dans The Lancet Psychiatry, qui a interrogé en face à face 7000 hommes et femmes de tous âges, toutes professions, toutes situations économiques et toutes ethnicités.
Il en ressort d’abord que 15 % des hommes ont été victimes de violences physiques, morales et sexuelles sur partenaire intime, pour une part presque deux fois plus élevée chez les femmes, de 27 %. Parmi eux, beaucoup avaient aussi connu une situation économique défavorable ou d’autres difficultés dans leur vie. Mais le lien de causalité entre VPI et automutilation ou suicides est directement établi par l’étude.
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Interrogées sur la question, les victimes de violences conjugales établissent elles-mêmes un lien entre ces violences psychologiques et sexuelles et leur tendance au suicide ou à l’automutilation. Ainsi le risque d’automutilation et de pensées suicidaires serait deux fois plus élevé chez les victimes de VPI, et de presque trois fois plus élevé s’agissant de tentatives de suicides. Des taux parfois beaucoup plus élevés en fonction du type, du nombre ou de l’actualité des violences subies.
« Les professionnels doivent...
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