Des lettres de dépistage du cancer cervical n’ont pas été envoyées suite à une méprise du NHS, et 40 000 femmes seraient concernées

Des lettres de dépistage du cancer cervical n’ont pas été envoyées. [Photo: Getty]
Des lettres de dépistage du cancer cervical n’ont pas été envoyées. [Photo: Getty]

Des lettres de dépistage du cancer cervical n’ont pas été envoyées à environ 43 200 femmes aux quatre coins du Royaume-Uni, à cause d’une ‘terrible’ méprise du NHS.

Ces lettres incluent environ 4 000 résultats de tests, et certaines (entre 150 et 200) contiennent des résultats anormaux.

Les membres de NHS England tentent actuellement de réparer cette erreur, ayant déjà contacté la moitié des femmes concernées, d’après la BBC.

Le reste des lettres sont des invitations et des rappels pour participer au dépistage cervical.

Les femmes âgées entre 25 et 49 ans ont accès à un dépistage du cancer cervical tous les trois ans, et les femmes de plus de 49 ans y ont accès tous les cinq ans.

Dans un communiqué, Capita, l’entreprise en charge du contrat “Primary Care Support England” au nom du NHS, a confié : “Primary Care Support England tente de régler un problème lié à l’envoi d’invitations et de lettres de rappel au sujet du dépistage du cancer cervical”.

Il précise : “Le risque pour les femmes est faible, et rien n’indique la présence de préjudices, mais Capita présente toutefois ses excuses au NHS et aux femmes qui n’ont pas reçu leurs lettres en temps et en heure”.

“Nous avons mené l’enquête afin de déterminer les circonstances précises de l’incident, et avons conclu que le processus pour télécharger, organiser et vérifier les fichiers de données n’avait pas été suivi correctement”.

“Le problème, une fois découvert, n’a pas immédiatement été mentionné à la haute direction et à NHS England par les individus responsables”.

“Capita mène actuellement l’enquête sur la gestion managériale associée à ce problème et prend les mesures disciplinaires appropriées. De plus, un cadre supérieur responsable de ce contrat a déjà quitté Capita”.

Francesca Specter