Des produits chimiques présents dans les poêles antiadhésives auraient un impact surprenant sur la taille du pénis de certains hommes

Découverte bizarre du jour : la taille du pénis de certains hommes serait liée à des produits chimiques présents dans les poêles antiadhésives.

Une nouvelle étude vient de conclure que les perfluorocarbures (PFCs) avaient un impact “négatif” surprenant sur la taille du pénis de certains hommes.

Les produits chimiques en question, appelés perfluorocarbures (PFCs), sont présents dans de nombreux objets de tous les jours, comme les revêtements antiadhésifs d’ustensiles de cuisine, les emballages de fast-food et les médicaments.

Des chercheurs de l’université de Padoue ont révélé que les PFCs pourraient modifier certains signaux hormonaux et seraient à l’origine de pénis “significativement” plus petits et de spermatozoïdes moins vifs.

L’étude publiée dans Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism consistait à mesurer 383 pénis, 212 de la région de Padoue en Italie et 171 en dehors de la région.

En effet, Padoue est l’une des quatre régions au monde où l’eau serait particulièrement contaminée par les PFCs.

Les scientifiques ont découvert que les hommes qui avaient grandi dans la région avaient des pénis significativement plus petits.

Les résultats ont révélé que le pénis moyen flasque était environ 1,27 cm plus petit et visiblement plus fin.

Les auteurs de l’étude pensent que la pollution de la rivière due aux écoulements d’une usine chimique et d’une usine de traitement des eaux pourrait être à l’origine des niveaux élevés de PFCs dans la région.

Le principal auteur de l’étude Andrea Di Nisio a confié à propos des conclusions : “Cette étude montre que les PFCs ont un impact important sur la santé de l’homme, car ils ont un impact direct sur les voies hormonales et peuvent entraîner l’infertilité masculine”.

“Nous avons découvert que des taux plus élevés de PFCs dans le plasma et le liquide séminal étaient directement liés à la circulation de la testostérone et à la réduction de la qualité du sperme, du volume testiculaire, de la longueur du pénis et de la distance ano-génitale”.

Fait inquiétant, l’impact de ces produits chimiques pourrait remonter aux années 70.

“La magnitude du problème est inquiétante, car le premier rapport de contamination aux PFCs remonte à 1977”, explique Dr Di Nisio. “Cela touche donc une génération entière de jeunes individus depuis 1978”.

Marie Claire Dorking