Deuil national, crise sanitaire... Mayotte face aux ravages du cyclone Chido

Photo prise le lundi 16 décembre 2024 par la Gendarmerie Nationale française montre les opérations d'urgence et les dégâts sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, après que le cyclone Chido a causé d'importants dégâts avec des rapports faisant état de plusieurs décès, samedi 14 décembre

Après le passage du cyclone Chido, Mayotte est plongée dans une crise humanitaire sans précédent. Les infrastructures sont détruites, le bilan humain reste incertain et un deuil national a été annoncé par Emmanuel Macron.

Le cyclone Chido a frappé l’archipel de Mayotte samedi dernier avec une violence inouïe. Trois jours plus tard, les autorités peinent encore à établir un bilan précis. Selon les premiers chiffres officiels, 21 décès ont été enregistrés à l’hôpital, tandis que 45 blessés en urgence absolue et plus de 1 300 blessés en urgence relative ont été pris en charge. Mais les recherches n’ont pas encore débuté dans certaines zones, notamment dans les bidonvilles des hauteurs de Mamoudzou.

« Ce phénomène naturel n’a laissé aucune chance à notre territoire », a déclaré Ambdilwahedou Soumaïla, le maire de Mamoudzou, sur « RFI ».

Des infrastructures paralysées

Le seul hôpital de Mayotte est gravement endommagé, notamment ses services essentiels de chirurgie, réanimation et maternité. « Vingt-cinq premières évacuations de patients » ont été réalisées vers La Réunion, a précisé Geneviève Darrieussecq, ministre démissionnaire de la Santé. L’aéroport, privé de sa tour de contrôle, est pour l’instant fermé aux vols commerciaux, compliquant l’acheminement des secours.

L’eau et la nourriture : des priorités vitales

L’accès à l’eau potable et aux denrées alimentaires est aujourd’hui la priorité absolue. « La priorité aujourd’hui, c’est l’eau et la nourriture », insiste Ambdilwahedou Soumaïla. Des opérations d’urgence ont été lancées pour acheminer vivres et médicaments grâce à un pont maritime, tandis...

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