Deux amies qui se connaissent depuis près de 80 ans « font plus de bêtises que jamais » depuis qu’elles vivent dans la même maison de retraite

Kathleen Saville et Olive Woodward, toutes deux âgées de 89 ans, sont devenues amies en 1941 à l’âge de 11 ans. [Photo: SWNS]
Kathleen Saville et Olive Woodward, toutes deux âgées de 89 ans, sont devenues amies en 1941 à l’âge de 11 ans. [Photo: SWNS]

Ces deux meilleures amies ont célébré près de huit décennies d'amitié de la meilleure façon possible : en emménageant dans la même maison de retraite.

Olive Woodward et Kathleen Saville, toutes deux âgées de 89 ans, se sont rencontrées lorsqu’elles se sont assises l'une à côté de l'autre à l’école Ravenshead School Nottingham, en 1941, à 11 ans.

Elles étaient voisines à Mansfield, une ville du Nottinghamshire, où elles ont vécu toute leur vie.

Elles se sont toutes les deux mariées, et leurs maris respectifs travaillaient ensemble pour le « Coal Board ».

Elles sont restées proches et se sont soutenues mutuellement lorsqu’elles ont perdu leur mari. Kathleen, qui n'a pas d'enfants, a perdu son mari Leonard en 1989, après 35 ans de mariage, tandis qu'Olive, qui a deux filles, cinq petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants, a perdu son mari Roy en 2004.

Aujourd’hui, elles sont de nouveau réunies dans la même maison de retraite. Kathleen a emménagé à Berry Hill Park à Mansfield l'année dernière, et Olive a fait de même et vit actuellement dans la chambre en face.

Olive Woodward, à gauche, et Kathleen Saville se sont rencontrées en 1941 et ne se sont jamais quittées. [Photo: SWNS]
Olive Woodward, à gauche, et Kathleen Saville se sont rencontrées en 1941 et ne se sont jamais quittées. [Photo: SWNS]

Elles font partie des résidents les plus âgés de la maison, mais se comportent comme des « petites écolières qui gloussent » depuis qu’elles sont réunies.

« Je suis tellement contente qu'Olive soit ici maintenant, nous sommes comme des écolières qui gloussent », a déclaré Kathleen.

Malgré les décennies, nous « ne nous sommes jamais disputées », a-t-elle ajouté.

« Nous n’avons jamais eu de dispute. [Olive] est une bonne amie. Elle sera toujours là en cas de besoin. Si Olive nous quitte en premier, elle viendra me chercher. Nous allons être amies au paradis aussi ».

Leur côté « malicieux » est toujours aussi fort malgré les années qui passent, a confié Kathleen.

« Nous avions l’habitude d’organiser des rencards et de ne pas y aller. J'avais aussi l'habitude de leur donner la mauvaise adresse, juste au cas où je ne les aimais pas ou ne voulais plus les voir ».

« Nous ne créons pas de problème à la maison de retraite, mais il est parfois nécessaire de garder le personnel en forme. Je viens de faire la course avec l'un des gestionnaires dans le couloir pour rigoler ».

Olive Woodward, à gauche, et Kathleen Saville se sont rencontrées en 1941 et ne se sont jamais quittées. [Photo: SWNS]
Olive Woodward, à gauche, et Kathleen Saville se sont rencontrées en 1941 et ne se sont jamais quittées. [Photo: SWNS]

Olive a confié : « Nous avons vécu à quelques pas l’une de l'autre toute notre vie, et il semblait donc tout naturel de vivre dans le même couloir ».

« Je me sens très chanceuse d'avoir ma meilleure amie de l’autre côté du couloir. Nous avons créé beaucoup de souvenirs ensemble, et nous continuons d’en créer de nouveaux chaque jour ».

« Lorsque Kathleen a emménagé dans la maison de retraite, elle me manquait et j'allais la voir tous les samedis pour qu’on déjeune ensemble. Et je me suis dit : ‘et si j’emménageais, moi aussi ?’ ».

Sally Tebbett, directrice de la maison de retraite, a déclaré : « Elles ont toujours cet amour de la vie. Elles sont toujours prêtes à faire des bêtises ensemble ».

« Kathleen n’hésite pas à flirter et est plutôt insolente au quotidien. Olive est un peu plus réservée, mais elles s’encouragent mutuellement ».

Elle précise : « Elles n'arrêtent jamais de bavarder et de rire. C'est tellement attachant, elles s'aiment vraiment et ça se voit. Depuis qu’elles sont réunies, Kathleen et Olive sont inséparables et font autant de bêtises à la maison de retraite que lorsqu’elles ont fait connaissance il y a 78 ans ».

Francesca Specter