Dilemme du hérisson : devoir s’éloigner de ceux qu’on aime pour moins souffrir

Le dilemme du hérisson est un joli terme pour une réalité bien plus douloureuse. Parfois, il faut prendre la décision de s’éloigner de nos proches pour ne pas souffrir.

Panayotis Pascot utilise le terme dans son livre « La prochaine fois, tu mordras la poussière » (Stock) pour parler de sa relation complexes avec son père, dont il ne peut être trop proche par crainte de souffrir. Il se rappelait cette théorie enseignée par un professeur de philosophie au lycée dans une intervention sur le plateau de l’émission « Quotidien ». « Je pense au dilemme du hérisson. C’est de Schopenhauer, le gars qui m’a coûté un point au bac de philo parce que j’ai mal écrit son nom. Connard d’Allemand. Ma prof de philosophie m’en avait parlé pendant la récré et m’avait dit “Je ne sais pas pourquoi mais je sens que ça te servira dans la vie. […] Quand les hérissons naissent, leurs pics sont mous au début. Leur défense n’est pas au point, ils sont fragiles. Ils durcissent assez lentement et leur premier hiver peut leur être fatal à cause de l’hibernation. S’ils se collent à leurs proches, ils se feront piquer et mourront d’infection. Et s’ils se mettent trop loin, ils mourront de froid. La survie du jeune hérisson va dépendre de sa capacité à trouver la bonne distance.” » Le jeune homme applique donc le concept du philosophe allemand à ses relations familiales et à la distance qui s’est instaurée entre son père et lui : « Mon père, quand je suis trop près, me pique. Mais quand je suis trop loin, j’ai froid », écrit-il.

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