Qui sont les “DINKs”, ces couples qui revendiquent le fait de ne pas vouloir d’enfant ?
Sur les réseaux sociaux, les DINKs profitent de la vie et ont bien l’intention de le faire savoir. Ces jeunes couples, mariés ou non, travaillent, ont chacun un salaire, et ont délibérément choisi de ne pas avoir d'enfants. Ils se définissent comme DINK, acronyme anglais de Double Income no kids, soit en français : double salaire, pas d’enfants. Alors que la plupart des couples considère la parentalité comme un accomplissement, les DINKs préfèrent profiter de la vie plutôt que d’élever des enfants. Un mouvement très contemporain qui puise ses origines dans les années 1980 dans une Amérique qui subit alors une forte augmentation du coût de la vie. Le magazine Los Angeles Times s’intéressait alors aux DINKs, ces baby-boomers issus de classe moyenne qui gagnaient à l’époque moins que leurs parents, et qui ne pouvaient se projeter dans le même schéma familial que celui de leurs ainés.
Cinq décennies plus tard, le phénomène semble s’être accentué. Il faut dire que face à un contexte socio-économique morose dû à l’inflation, la crise du logement, au chômage et aux préoccupations écologiques, les jeunes couples réfléchissent à deux fois avant d’avoir des enfants, conscients que leur éducation coûte de plus en plus cher. Entre parentalité et cadre de vie confortable, les DINKs, ont fait leur choix et l’assument. Avec deux revenus et aucune personne à charge, ces couples actifs sans enfants, disposent souvent de plus de pouvoir d’achat et de temps libre que les familles traditionnelles. (...)