“Elle nous disait qu’elle repartait en enfer” : la famille de Laure Zacchello se livre, un mois après sa disparition

Ne pas savoir, c’est pour eux la pire des souffrances. Un mois après la disparition de Laure Zacchello, le 21 juin 2024 à Urrugne, sa famille n’espère qu’une chose : “que les langues se délient.” Auprès de France Bleu Pays Basque, ce lundi 22 juillet 2024, les parents, le frère, la belle-sœur et le cousin de l’infirmière s’interrogent. “Peut-être que quelqu’un sait quelque chose, a vu quelque chose ?” Anne-Marie et Michel, âgés de 69 et 71 ans, appellent à “un peu d’humanité” et demandent à ce que les éventuels témoins “parlent”, afin qu’ils puissent enfin “avancer dans cette affaire qui est lourde, pesante” et surtout, “faire [leur] deuil”. Car après un mois sans nouvelles de leur fille, l’espoir de la retrouver vivante est mince. D’ailleurs, le procureur de la République de Bayonne estime que Laure Zacchello est “possiblement décédée”. C’est pourquoi son mari, Alexis J., est aujourd’hui mis en examen et incarcéré en détention provisoire pour “meurtre par conjoint”.

Au cours de cet entretien avec nos confrères de France Bleu, la famille de Laure Zacchello est revenue sur les derniers mois difficiles de l’ancienne militaire, qui vivait un divorce “houleux” avec son mari. Professeur de mathématiques et de physique, ancien réserviste de la gendarmerie, il faisait tout pour retarder la procédure. “Elle s’éteignait, elle était tellement épuisée qu’elle venait se réfugier chez nous à Bahus-Soubiran pour dormir”, racontent ses proches. “Elle a mordu la poussière. Quand elle repartait, (...)

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